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Systémie et transformations
#Prise de Poste
Edito
Cette newsletter nous a amené à nous pencher sur une expérience qui s’avère d’une grande intensité. Entre motivation, excitation et hésitation et appréhension, la prise de poste est souvent vécue comme une aventure particulière !
Au travers d’articles et d’études, nous verrons qu’une entrée en fonction est stressante et redoutée principalement du fait que le manager, dirigeant ou chef de projet, nouvellement nommé, doit, du jour au lendemain, composer interagir, faire évoluer, un système aux composantes inconnues. Tanguy Mary, coach et président d’Esprit CO, vous livrera son point de vue sur le sujet.
Découvrez également nos actualités et notre sélection de contenu pour ce sujet : programmes, chiffre, tweet et conférence.
Parole de Coach
Réussir ses 100 jours, un enjeu pour la personne ET le système
On dit souvent important de réussir ses 3 premiers mois pour un président de la république tout juste élu. On le dit moins pour les personnes amenées à prendre de nouvelles responsabilités managériales à quelque échelon hiérarchique que ce soit. Et pourtant, pour elles aussi, les premiers gestes, les premières paroles, vont être déterminants pour la suite. Bien orienter d’entrée de jeu son action ou son discours n’est peut-être pas une garantie de réussite jusqu’à la fin d’un mandat. En revanche, mal les orienter donne une certitude de se heurter à un mur d’indifférence, d’incompréhension, de résistance, quand ce n’est pas d’hostilité affichée, lorsqu’il s’agira d’entrer dans le vif du sujet, de mobiliser des individus, des équipes.
Dès lors, pour tout dirigeant ou manager nouvellement en charge de faire avancer un collectif ou un projet, il existe 3 solutions pour ceux l’ayant mis à ce poste. La première consiste à ne rien faire, à se dire qu’on a choisi cette personne pour son expérience et qu’on la verra bien trouver toute seule le moyen de la mettre au service d’un nouvel environnement, de nouveaux enjeux, de nouveaux modes de fonctionnement. La deuxième consiste à lui proposer une formation à la prise de poste. Mais, aussi bonne soit la formation, elle laisse fréquemment place à la frustration tant le gap est important entre l’enseignement théorique délivré et la réalité du système concerné.
La troisième voie, c’est un coaching aux séances étalées sur les premiers mois ! Seul lui peut donner lieu à un accompagnement réellement adapté, basé sur un mix d’élaboration et de mise en œuvre, dans une dynamique d’« apprentissage-action ». Seul lui peut offrir un regard global à la personne. Seul lui, de ce fait, peut garantir la réussite de son entrée en fonction. Certes, cela suppose un (léger) investissement de la part du système. Mais, au regard du coût d’une prise de poste déficiente, quelle source d’économie !
Tanguy Mary, consultant, coach certifié HEC et formateur
Dans la presse
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News
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En chiffre
« Sur 1001 salariés français interrogés, 79% ne souhaitent pas devenir manager » où l’on apprend que le métier de manager fait parfois peur…
– D’après une enquête réalisée par le groupe BVA pour Audencia « Les salariés et les innovations managériales » –
En tweet
#infographie : Bonne nouvelle : les #managers et les collaborateurs sont (à peu près) raccord 😄 pic.twitter.com/5XXE1MihL5
— L’élan des Talents (@lelandestalents) 20 janvier 2018